Le jazz des années (19)20 au féminin
Le jazz des années (19)20 au féminin

a Jazz Holiday

4.

I Gotta Right to Sing the Blues (H.Arlen, T.Koehler)

6:11

5.

Puttin’ on the Ritz (I.Berlin)

4:11

6.

Taking a Chance on Love (V.Duke, J.La Touche & T.Fetter)

3:41

7.

Down Among the Sheltering Palms (A.Olman, J.Brockman)

3:30

8.

Runnin’ Wild (A.Harrington Gibbs, J.W.Grey & L.Wood)

4:59

9.

The Man I Love (G.Gershwin, I.Gershwin)

5:01

10.

Zonky (T.Waller, A.Razaf)

3:43

11.

I’m Thru with Love (F.Livingston & M.Malneck, G.Kahn)

4:40

12.

a Jazz Holiday (W.Benton Overstreet, W.Melrose)

5:23

 

durée totale:

56:02

C'est un orchestre féminin, ça n'est pas commun, qui nous donne ce très bon disque enregistré en novembre 2017 : Marie-christine « Kiki » Desplat (cnt, p sur Taking a Chance on Love, voc, arr), Sylvette Claudet (cl, cl basse sur Down Among the Sheltering Palms, voc), Nathalie Renault (bjo), Claude Jeantet (tu), Catherine « Cajoune » Girard (wbd, voc).

Fumet du jazz des premiers temps (George Mitchell, Joe 0liver...), cornet souvent prenant, arrangements de bonne facture, trios vocaux agréables, le tout swinguant gentiment, avec souplesse, de l'allant... ; présenté dans une prise de son naturelle, respectant les timbres et l'atmosphère générale. Je n'avais jamais entendu Kiki Desplat, elle joue avec drive et chante bien (vocal « noir » de Sugar Blues), elle reste souvent dans le registre médium de l'instrument, swingue des phrases bien campées, qui ont de la saveur. La clarinettiste tient bien sa partie, notamment dans les passages en harmonie. « Cajoune », mieux servie par cet enregistrement que dans le CD de Sweet Mama, chante, un peu canaille, Talking a Chance on Love.

Mais c'est la cornettiste qui fait le disque : ses chorus ont du grain, les premiers
morceaux notamment.

Je vous conseille l'écoute de ce CD, c'est du jazz d'aujourd'hui. (Daniel Janissier)

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